J’ai fait un baccalauréat scientifique, option européenne anglais et je souhaitais intégrer un Institut d’Études Politiques. Faute d’avoir réussi le concours commun aux six IEP à l’issue de ma classe de Terminale, je suis arrivée en hypokhâgne.
De ce fait, mon unique objectif était d’avoir le concours à l’issue de cette année. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais on m’avait dit à l’époque que l’hypokhâgne serait la meilleure filière pour préparer les concours d’entrée des IEP.
Cette reconversion littéraire fut réussie, et me passionna bien plus que ce que j’avais imaginé. Cela m’a apporté une méthode de travail, une ouverture d’esprit, et beaucoup de connaissances dans de multiples domaines. Le fait d’avoir eu un objectif m’a permis de tenir le rythme et de mener de front et l’hypokhâgne et la préparation aux concours. Des cours optionnels étaient dispensés de manière à préparer les étudiants souhaitant intégrer aux concours des IEP.
J’ai passé plusieurs concours d’entrée : en deuxième année (Lyon, Lille, Toulouse), en filière franco-britannique (Lille et Bordeaux) et enfin le concours commun. J’ai finalement intégré l’IEP de Toulouse en deuxième année.
A posteriori, je conseillerais aux étudiants souhaitant intégrer un IEP de passer par la prépa – au moins en hypokhâgne – car les différents savoirs qui y sont enseignés me sont encore d’une très grande utilité aujourd’hui. L’année en hypokhâgne bien que difficile et éprouvante, a été très formatrice et je ne regrette absolument pas de l’avoir fait.